07 janvier 2019

Deuil périnatal

Le deuil périnatal c’est un bébé qui décède durant la grossesse, lors de l’accouchement ou dans sa première année de vie. Je vous amène dans mes pensées les plus profondes que j’ai eues depuis le départ de mon fils le 12 octobre dernier. À ce moment, j’étais à 15.5 semaines de grossesse.

Je ne comprenais pas ces femmes qui étaient dévastées lorsque leur grossesse s’arrêtait tôt. Les gens, plutôt maladroit, peuvent émettre certains commentaires blessant. Comme par exemple « Tu as déjà des enfants alors pensent à ceux-là au lieu de penser à celui que tu n’as pas. » ou « Plusieurs ne peuvent pas en avoir alors soit heureuse d’en avoir déjà. » et, celui qui me grince le plus les dents, «  Tu n’es pas la première ni la dernière à le vivre, n’en fait pas un drame, passe à autre chose ! »

Ce que j’ai écrit le 14 octobre 2018 : « Ce n'est pas seulement perdre son bébé, c'est aussi perdre tous les rêves que nous avions battit autour de lui... ». Autrement dit : « La peine ne se mesure pas au nombre de semaines de grossesse ou de vécu du bébé, mais à la grandeur du rêve que les parents portaient en eux et aussi au sentiment que ces gens avaient d’être déjà des parents ». Ce petit être était tant attendu par nous ainsi que par ses 3 grandes sœurs. Nous avions plusieurs rêves que nous voulions réaliser avec sa venue et tous ses rêves se sont envolés en même temps que lui.

Même si je ne le souhaite à personne, personne ne peut s’imaginer la douleur profonde que ces femmes vivent tant et aussi longtemps que tu ne l’as pas vécu.

Ce que j’ai écrit le 28 novembre 2018 : « J’ai un poignard qui me transperce le cœur. J’aimerais tant l’enlevé sans trop m’égratigner. J’aurais envie de crier. Pour cracher tout le poids qui pèse sur ma cage thoracique. J’aimerais pouvoir sourire ou même rire. Hélas, c’est difficile. Je continue d’avancer. Malgré cette douleur si vive ».

Une partie de moi s’est envolée à tout jamais. Je ne suis pas forte, je ne suis pas courageuse, je ne fais qu'avancer en surmontant cette montagne haute et rocailleuse. Cette blessure sera toujours présente et je vais devoir apprendre à vivre avec elle.

« Tu n’es plus là où tu étais mais tu es partout où je suis ! »
Tu seras toujours présent dans mon cœur et dans mes pensées.


XOXO

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    je partage ton sentiment...
    J'ai un petit garçon de 3 ans et demi et 2 anges. Un qui s'est envolé fin mars 2018 et un autre fin janvier 2019, les deux à un peu plus de 16 SA
    une plaie (double) qui restera ouverte à vie
    On se sent seul...
    Courage

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